Panoramic City

Les premières traces d'un lieu de pouvoir de la municipalité de Paris remontent au 13ème siècle avec la corporation des Nautes, les marchands de l'eau, et leur juridiction installée en 1250 sur l'actuel quai de la Mégisserie (1er arr.). Elle fut ensuite déplacée au début du 14ème siècle au parloir aux bourgeois à l'emplacement de l'actuel 20 rue Soufflot (5ème arr.) jusqu'à l'acquisition en 1357 par la prévôté des marchands de Paris, de la Maison aux Piliers place de Grève laissant place à l'actuelle Place de l'Hôtel de Ville.
L'histoire de la Place de l'Hôtel de Ville commence donc par celle de la Place de Grève, qui doit son nom à la grève, rivage du bord de Seine ou les bateaux venaient y décharger leurs marchandises. La Place de Grève tenait le rôle de centre du pouvoir et fut le lieu d'exécutions publiques. Divers supplices et mises à mort y étaient infligés, les condamnés y furent écartelés, brûlés vifs, décapités, pendus ou guillotinés.
Cette place a également été le théâtre de nombreux conflits et révoltes contre le régime : Fronde, Révolution française, Les trois Glorieuses, Commune de Paris.
La Place de Grève est officiellement rebaptisée place de l'Hôtel-de-Ville en 1803.

Le Pont d'Arcole date du 19ème siècle, il a été construit en 1856. Il succède à une passerelle construite en 1828. Il enjambe le grand bras de la Seine entre l'Île de la Cité et l'Hôtel de Ville sur la rive droite. C'est le premier pont de Paris réalisé avec une structure métallique en fer contrairement à d'autres ponts comme le pont au Double, qui ont été réalisés en fonte et en acier.
Selon les historiens, le pont d'Arcole tient son nom d'un apprenti serrurier entraînant les insurgés lors des trois Glorieuses qui serait écrié « Mes amis, souvenez-vous que je me nomme Arcole ». Peut-être voulait-il évoquer la bataille du pont d'Arcole menée par Napoléon Bonaparte à Arcole en Italie en 1796.

Jusqu'au 12ème siècle, il n'existait qu'une petite place située entre la cathédrale Saint-Etienne et les églises Saint-Christophe et Saint-Jean-le-Rond qui ont toutes les trois disparus. Le parvis de Notre-Dame est apparu lors de la construction de la cathédrale Notre-Dame en 1163. La destruction de la cathédrale Saint-Etienne a notamment permis de l'agrandir.
Le parvis Notre-Dame a ensuite connu de nombreuses transformations au cours des siècles pour aboutir à son apparence actuelle. On peut noter la destruction de l'Hôtel Dieu situé au Sud et sa reconstruction au Nord milieu de 19ème siècle.
Depuis cette place, vous pourrez y observer la façade de la cathédrale Notre-Dame. Vous remarquerez également le médaillon qui marque le point zéro de toutes les routes de France.

Ce pont a été édifié pour la première fois en 1632 pour permettre de relier les bâtiments de l'Hôtel Dieu situés au 17ème siècle, sur les deux rives de la Seine. Différentes salles permettaient d'accueillir les malades. Ce pont permettra d'y construire deux salles supplémentaires ainsi qu'un couloir le long du parapet pour la traversée des piétons moyennant un péage fixé à un double denier au bénéfice de l'Hôtel-Dieu.
Le Pont au Double tire donc son nom de ce droit de passage.
Depuis ce pont, vous bénéficierez d'un magnifique vue sur la cathédrale Notre-Dame et rencontrerez souvent des chanteurs ou musiciens interprétant différents styles musicaux .

Le quai Montebello est issu de multiples remaniements au niveau de la rive gauche de la Seine entre le Pont Saint-Michel et le quai de la Tournelle (anciennement quai des Miramiones) et après plusieurs changements de noms de 1799 à 1843. Le quai de Montebello est finalement circonscrit dans sa version actuelle, entre la fin du quai Saint-Michel au niveau du petit Pont et l'intersection avec la rue Maître Albert.
Son nom, il le doit à Jean Lannes, duc de Montebello (1769-1809), général de la Révolution et de l'Empire élevé à la dignité de maréchal d'Empire par l'empereur Napoléon 1er en 1804.
Le quai Montebello abrite les fameux bouquinistes que l'on retrouve sur toute la périphérie de la Seine au niveau de l'Île de la Cité et de l'Île Saint-Louis.

La Place Saint-Michel tire son nom du Pont Saint-Michel situé au Nord, qui doit lui-même son nom à la chapelle Saint-Michel aujourd'hui disparue qui se situait dans l'ancien Palais de justice sur l'Île de la Cité. Il ne faut pas confondre avec l'ancienne Place Saint Michel plus au sud qui était incorporée au Boulevard Saint-Michel au niveau du jardin du Luxembourg dans les années 1850.
Cette place prend naissance lors de la percée du Boulevard Saint-Michel sous de Napoléon III en 1860 qui entraine la disparition de la place du Pont-Saint-Michel, d'une partie de la rue Saint-André-des-Arts, d'une partie de la rue de l'Hirondelle et d'une partie du quai des Grands-Augustins.

Ce quartier se situe dans le 13ème arrondissement de Paris. C'est à l'origine une colline recouverte de ses prairies, ses vignes et ses bois ainsi que des moulins à vent surplombant le cours d'eau de la Bièvre. La Butte-aux-Caille tire son nom de Pierre Caille, qui en fait l'acquisition en 1543. La Bièvre est recouverte par les travaux menés par la ville de Paris de 1828 à 1910, donnant progressivement naissance à l'apparence actuelle de la Butte-aux-Cailles.
En vous promenant dans les différents lieux de ce quartier vous pourrez y contempler son allure de village et ses maisons fleuries (Villa Daviel, Passage Barrault, Cité florale) ainsi que ses nombreuses œuvres de Street Art qui parent les murs les bâtiments.

Le Passage du Moulin des Prés se situe dans le quartier de la Butte-aux-Cailles dans le 13ème arrondissement de Paris. Son nom est dû au voisinage immédiat de la rue du Moulin-des-Prés dont le nom provient du moulin (début du XVIe siècle) qui se situait sur la rive droite de Bièvre, aujourd'hui comblée.
Comme de nombreuses rues du quartier de la Butte-aux-Cailles, ce passage présente de belles compositions du Street Art. N'hésitez pas à explorer les lieux alentours et revenir régulièrement contempler ces œuvres vivantes.

Cette photographie a été prise avenue des champs Élysées au niveau d'une des entrées du Carré de Marigny (Jardin des Champs Élysées) un peu avant le carrefour avec l'avenue Montaigne et l'avenue Matignon en se dirigeant vers la place Charles de Gaulle.
J'ai voulu mettre en exergue ces 3 engins d'un rouge éclatant, trois nacelles avec leurs bras articulées permettant de travailler jusqu'à 16 mètres de hauteur et sur un déport de 9 mètres.

Le jardin des Tuileries a été créé au XVIe siècle à l'emplacement d'une ancienne tuilerie datant du XIIIe siècle. L'aménagement en jardin date de 1564 où il y fut construit le palais des tuileries par Catherine de Médicis. Le jardin fut ensuite entièrement redessiné par André Le Nôtre en 1664 et gardera son aspect dans les grandes lignes jusqu'à nos jours.
Le jardin des Tuileries est administré par le musée du Louvre qui en assure l'entretien et sa mise en valeur. Dans ce jardin on trouve des statues mises en place lors de son aménagement mais aussi des œuvres contemporaines d'artistes bien connus : Jean Dubuffet, Albert Giacometti, Rodin, Auguste Rodin, Max Ernst,…

Le Parc du Tremblay est un espace de loisirs et de pratique sportive de 73 ha situé sur la commune de Champigny-sur-Marne.
On y trouve des terrains de football, rugby, baskets, tennis, pétanque, tir à l'arc, golf, etc. et des aires de jeux pour les enfants, des zones de promenade et de pique-nique.
Le parc a été créé en 1965 sur l'ancien hippodrome du Tremblay. Il est administré par le Conseil général du Val-de-Marne et le Conseil Général de Paris.

La Marne prend sa source sur le plateau de Langres dans le département de la Haute-Marne. Elle parcourt plus de 500 kilomètres en passant par les villes de Chaumont, Saint Dizier, Vitry-le-François, Châlons-en-Champagne, Epernay, Château-Thierry, Meaux, avant d'atteindre le département du Val-de-Marne où elle se jette dans la Seine entre Charenton-le-Pont et Alfortville.
A Joinville-le-Pont, sur la rive gauche de la Marne, quai Gabriel Péri, on y découvre un certain nombre de péniches, certaines charmantes, d'autres d'un autre temps, certaines habitées.
Dans la prolongation du port de plaisance, un site de baignade a été aménagé, non loin des restaurants La Mascotte et La Goulue qui rouvrira très prochainement, faisant partie des nombreuses guinguettes qui peuplaient les bords de Marne dès la fin du XIXe siècle.
Les guinguettes étaient des cabarets-restaurants dans lesquels on venait « guincher » (danser) au rythme de l'accordéon en se délectant d'une friture ou de moules-frites autour d'un verre de « guinguet », vin blanc local de piètre qualité mais bon marché.